La Soufrière Volcano, GuadeloupeScientific References |
Digital camera shots of the volcano Capture photo numérique du volcan | |
IR satellite imagery Image satellite infrarouge |
La Soufrière de Guadeloupe est l'un des neuf volcans actifs de l'arc des Petites Antilles. Elle appartient à un ensemble volcanique récent situé dans la partie sud de la Basse-Terre (Guadeloupe proprement-dite). L'ensemble volcanique de la Soufrière est constitué de deux ensembles juxtaposés :
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L'édification du volcan composite de la Grande Découverte peut être subdivisée en trois phases principales
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Crise mineure de la Soufrière : éruption phréatique sur quatre jours (du 20 au 24 octobre 1956) avec deux explosions en surface. Précédée par environ un mois de sismicité anormale. Environ 100.000 m³ de matériaux éjectés, et 3 à 5 cm de dépôts de cendres à Matouba. Article complet décrivant la crise dans [Jolivet, 1958]. Voir aussi:
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Octobre 1956 (photo E. Macal) |
Crise majeure de la Soufrière : éruption phréatique prolongée ayant entraîné l'évacuation spontanée le 8 juillet 1976 (25.000 personnes), puis provoquée le 15 août 1976 (73.422 personnes, tout le Sud Basse-Terre) et à l'origine d'une polémique largement médiatisée. C'est l'une des manifestations les plus spectaculaires connues sur la Soufrière sur la période historique. On lui trouve cependant quelques similitudes avec celle de 1797-1798, dans la nature des phénomènes de surface, la durée de l'événement, dans la crise sismique associée. La situation anormale du volcan est apparue en juillet 1975 avec une crise sismo-volcanique le 17 juillet 1975. A partir de cette date l'activité sismique est allée en s'amplifiant. Elle était doublée de crises en essaim d'énergie libérée de plus en plus grande avec le temps, et dont la "périodicité" de 4 mois permit d'envisager dès le mois d'avril 1976 l'éventualité d'une manifestation de surface, conséquence d'une nouvelle crise sismo-volcanique, pour le mois d'août 1976. Pendant toute la durée de la manifestation de surface, du 8 juillet 1976 au mois de mars 1977, le phénomène resta toujours phréatique. Les traits caractéristiques de cette crise volcanique ont été :
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22 septembre 1976: l'une des 26 explosions phréatiques de la Soufrière (photo M. Feuillard / IPGP) Séismes volcaniques enregistrés entre 1970 et 1987 sur la Soufrière. Cumul des retombées de cendres durant l'éruption de 1976-1977 (Le Guern et al., 1980) |
Pour en savoir plus sur les événements de la Soufrière 1976-77 et leurs conséquences, consulter les articles scientifiques suivants (par ordre chronologique, mise à jour mai 2022) :
et les autres pages sur ce site :
1955-2004: synthèse de l'évolution de l'activité de la Soufrière. |
Après les événements de 1976-1977, on a noté une décroissance régulière de l'activité de la Soufrière jusqu'au début des années 90, notamment par une disparition rapide de la sismicité de forte énergie, puis une plus lente décroissance de l'activité fumerolienne (disparition progressive de zones fumeroliennes du Col de l'Echelle notamment). A partir de 1992, l'activité sismique, fumerollienne et thermale reprend avec la réactivation progressive du Cratère Sud, puis du Gouffre Tarissan et enfin de la Fracture Napoléon. En 1998, les fumerolles deviennent très corrosives en raison de l'apparition brutale d'acide chlorydrique (HCl). Depuis, l'activité du système hydrothermal (circulations et interactions de gaz, vapeur et eau sous pression dans la roche poreuse et fracturée) se maintient à un niveau élevé tout en indiquant, à l'échelle de plusieurs années, une lente augmentation globale. Si ces phénomènes incitent lobservatoire à la vigilance instrumentale, ils ne sont cependant pas associés à une anomalie des autres paramètres de surveillance liés à une éventuelle remontée de magma (séismes profonds, déformations à grande échelle, gaz soufrés à haute température). |
La surveillance instrumentale reste le seul moyen de prévention efficace contre les risques volcaniques. Depuis 1950, l'IPGP assure la surveillance au moyen d'un observatoire permanent. Pour en savoir plus, consultez régulièrement les bulletins de l'Observatoire. |
Pour en savoir plus sur la Soufrière de Guadeloupe, consultez les pages suivantes :