Remerciements
Je tiens à remercier en tout premier lieu François Cornet qui a dirigé cette thèse dans la continuité de mon stage de D.E.A.. Tout au long de ces trois années, il a su orienter mes recherches aux bons moments en me faisant découvrir la volcanologie au travers de son regard de mécanicien des roches et de modélisateur, tout en tirant partie de ma formation d’ingénieur. Malgré son année sabbatique à Berkeley, il a toujours été disponible pour d’intenses et rationnelles discussions. Pour tout cela, sa confiance et son soutien financier en fin de thèse, je le remercie vivement.
Je remercie les rapporteurs de cette thèse Georges Poupinet et Michel Kasser pour la rapidité avec laquelle ils ont lu mon manuscrit et l’intérêt qu’ils ont porté à mon travail. Merci également aux autres membres du jury qui ont accepté de juger ce travail : Claude Jaupart, Jean-Louis Le Mouël et en particulier Wimpy S. Tjetjep, directeur du Volcanological Survey of Indonesia. En contrepartie de tout ce que j’ai pu apprendre sur les volcans grâce à lui, j’espère que les idées présentées ici pourront aider, d’une manière ou d’une autre, à la surveillance des 129 volcans actifs dont il a la lourde charge.
Pour reprendre un ordre plus chronologique, je voudrais remercier deux amis qui ont joué un rôle fondamental dans ma formation. Tout d’abord Michel Van Ruymbeke qui a su éveiller en moi, dès 1989, une véritable passion pour l’instrumentation géophysique. Grâce à lui, je garderai de mon long passage à l’Observatoire Royal de Belgique (et d’un très agréable séjour à Lanzarote), une intuitive mais solide formation à la métrologie de haute voltige. Puis Philippe Jousset, volcanologue pluridisciplinaire et passionné, et impardonnable responsable de ma découverte de l’Indonésie. Il m’a sans aucun doute apporté, au travers des centaines d’heures passées ensemble, une vision plus réaliste de la complexité des volcans.
Je tiens à remercier Rose-Marie Chevrier et Jean-Noël Tonnon, « chercheurs de crédits » au Ministère de l’Environnement, et Georges Poupinet, coordinateur scientifique de la coopération avec l’Indonésie, pour m’avoir très fortement soutenu et impliqué dans leurs projets depuis 1992, me permettant de réaliser au total six missions en Indonésie.
La qualité et la continuité des données présentées ici sont le fruit d’un travail d’équipe sur le terrain et de maintenance soutenue des stations... J’ai pour cela pleinement profité de la présence et de l’efficacité des successifs Coopérants du Service National en poste au Merapi Volcano Observatory. Mes plus vifs remerciements à Jacques Tondeur, Michel Dejean, Jocelyn Guilbert et Thomas Seligmann, pour leur accueil et leur disponibilité dont j’ai parfois peut-être abusé.
Les équipes indonésiennes du VSI et du GRDC de Bandung ont aussi grandement participé à la réalisation de ces missions. Je pense notamment à Bapak2 Yth Sukhyar, Mas Atje, Dwipa, Surono, Muliadi et Irwan Bahar pour leurs soutiens logistiques; Edi Suhanto, Herry, Januar, Deden, et Saleh qui ont résisté aux intempéries soufrées du Merapi pendant les longues campagnes GPS, Suharno, Subandriyo, Made, Iman, Nurudin, Miswanto, Sadjiman, Paijo pour les compatriotes de terrain du MVO... Sans oublier les infatigables chauffeurs Entis, Dedy, Dalijo et Yono, les très accueillants permanents des postes d’observation de Babadan Sugiyono et Yulianto, et de Jrakah Badrijas et Ismail et les sympathiques porteurs de Jrakah et Selo, en particulier Pak Wiro sans qui les inclinomètres n’auraient jamais atteint le sommet du Merapi indemnes! Banyak terima kasih untuk semuanya. Et pour terminer cette litanie, je pense tout spécialement à Pak Ratdomopurbo, alias Purbo, qui a entre autre assuré la maintenance des stations pendant les périodes de « non-recouvrement » entre les coopérants, et supervisé l’organisation de la mission GPS au sommet en 1996. Maturnuwun, inggih mas !
J’ai eu également le plaisir de collaborer avec des laboratoires français. Je pense en premier lieu à Michel Kasser (CNAM/IGN) qui a initié et soutenu le projet GPS sur le Merapi en 1993 et 1994, et à Thierry Duquesnoy (IGN) pour la direction et le calcul des résultats de ces deux premières campagnes, et pour avoir consacré plusieurs jours de son temps à me former aux fastidieux traitements GPS. Merci aussi à Frédéric Ego (Orsay) qui a donné un coup de main pour la campagne 1994 et à Serge Botton (IGN) pour ses précieux renseignements bibliographiques sur les effets troposphériques. Les extensomètres du sommet ont été conçus et parfaitement conditionnés pour le terrain par Robert Guiguet (LGIT).
L’Institut de Physique du Globe de Paris est un cadre privilégié pour effectuer une thèse. Parmi ceux qui ont contribué à mes réflexions, je remercie tout spécialement Philippe Jousset, Valérie Cayol, Jérôme David, Patrick Pinettes, Pierre Briole et Michel Diament.
Pierre-Antoine Blum et Marie-France Esnoult m’ont initié à l’art de la silice au travers de l’installation de magnifiques objets soudés, pouvant servir également d’inclinomètres de précision. Merci pour leur nombreux conseils sur l’instrumentation de terrain et pour m’avoir impliqué dans certains de leurs projets en génie civil (au risque de se voir transformés en gargouille de la Cathédrale de Beauvais...).
Le Laboratoire d’Électronique m’a permis de réaliser des stations de mesures robustes et fiables dans de très bonnes conditions. Un grand merci à René et Jean Vérhille, Daniel Bréfort, Bernard Bert et surtout Claude Courteille et Albert Omont, pour leur aide indispensable lors de la préparation de mes missions. De précieux conseils techniques m’ont été apportées également par Jérôme Ammann et Christophe Dubegny, et aussi Jean-Marc Delinte et André Somerhausen de l’ORB.
Je n’oublierai pas les aides permanentes reçues du personnel admnistratif du Département de Sismologie : Alain Simonin, Anne-France Seyer, Martine Grelot, Lisette Philogène, Sophie Gozlan et José Romer, et les indispensables magiciens de l’informatique UNIX : Jean Rémy, Alex Nercessian, Geneviève Moguilny et Gwenola Guiveneux. Merci aussi à Patrice Dandrieux et Bernard Thiel qui ont numérisé quelques une de mes diapos du Merapi pour le site WEB de l’IPG et pour permettre d’agrémenter le présent document.
Valérie Cayol et Jérôme David ont relu attentivement tout ou partie de ce manuscrit. Merci du temps qu’ils ont consacré à redonner un peu de rigueur à ma plume qui a tendance quelques fois à déraper... Le théoricien génial L. Boltzmann conseillait, à juste titre, de laisser le souci d’élégance aux tailleurs et aux cordonniers ; qu’il en soit donc ainsi.
Enfin, une pensée émue pour tous les étudiants avec qui j’ai partagé une salle, un café, un repas ou une console d’ordinateur pendant ces trois années : Fatiha, Sophie, Yannick, Li, Romain, Luis, Manu, Yann, Mazen, Christel, Albane... et toute la troupe du très convivial Laboratoire de Gravimétrie.
Copyright © François Beauducel, Université Denis Diderot - Paris 7, mai 1998.
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